Après les cours...le repos [Lee Jung Wang]

"A tout à l'heure, mon ange!"

Le jeune coréen grimaça, faisant un signe de main, de dos, à sa mère. Pourquoi fallait-elle toujours qu'elle l'affiche comme ça? Déjà qu'il n'avait pas beaucoup d'amis, alors si en plus de ça elle enfonçait le clou en le nommant ainsi devant son bahut, ça n'allait pas le faire. N'empêche, il sourit juste après, alors qu'il attendait le bruit de la voiture qui démarrait, le laissant seul sur le parking de son université. Elle avait beau lui montrer l'amour qu'elle lui portait en public, là, il n'y avait personne, et il doit bien avouer qu'il tenait à elle plus qu'à tout autre chose au monde. Ah si, L'attachement qu'il a vis-à-vis de sa soeur.

Il se lança alors, vers l'immense grillage, après avoir passé un samedi, et un dimanche matin chez lui, dans une petite maison dans une ville un peu paumé, entouré de sa famille. Cela faisait longtemps qu'il ne les avait pas vu, et ils l'avaient accueillis comme un roi lorsqu'il avait débarquer dans le manoir de campagne.

*Tsss...vous me manquez déjà.*

Il soupira, glissant ses mains dans ses poches, tout en longeant le chemin fait de pierres qui menait jusqu'à l'établissement, l'air pensif et nostalgique. C'était ses seules minutes où il pouvait faire la gueule. Une fois passé la porte, il se devait de sourire, encore et toujours. C'était son propre défi: Rendre les gens heureux. En même temps, comment les faire sourire, si même vous ne souriez pas?

Bon, qu’allait-il faire aujourd’hui ? Travailler, dormir, manger ? Oui, comme tout le monde, mais il faudrait bien trouver quelque chose de plus palpitant à faire…sinon il finirait pas être proie à l’ennui. Et c'est sûrement la pire chose. Ah non, peut-être pas. Il y a pire que de tripoter un stylo pendant des heures sans écrire une seule lettre sur une feuille. Être amoureux d'un mec qui se prend pour un prince. Il se mit à rire, pour passer l'envie d'en pleurer, tout en sortant par la porte arrière de l'université.

Il ne savait pas vraiment ce qu'il faisait, mais c'était sûrement mieux que de tourner en rond à l'intérieur! Là, il rôda dans les jardins, traversant la pelouse et observant les fleurs qui complétaient l'environnement, un sourire paisible sur les lèvres. De multiples odeurs parvenaient à ses narines, le faisant rêver.
Et ce n'est qu'au bout de quelques minutes, qu'il se rendit compte qu'il venait d'arriver aux cascades, et qu'il se tenait près d'une jeune femme. Celle-ci le regardait, incrédule.

"Désolé de vous déranger! Je ne m'attendais pas à tomber ici."

Il lui sourit, faisant un reproche à ses pieds qui se révélaient être de mauvais guides. M'enfin qui sait, peut-être qu'au contraire, ils étaient très intelligents, une fois guidés par son inconscient.

"Désolé de vous déranger! Je ne m'attendais pas à tomber ici."

La jeune Kyoshi esquissa un grand sourire. Ba ce n'était pas le grand méchant loup ! Elle avait eut peur un instant que se soit un 'rebelle', ou un gros dure. Sayuri n'avait rien contre eux mais bon, elle ne voulait pas être importuné par n'importe qui, et en plus, quelqu'un qui était qui plus est assez mignon. La japonaise ne pouvait de toute façon pas lui en vouloir d'être venue. Il était venue, d'après se qu'il disait, par pure azard. De plus, se n'était pas dans ses habitudes d'en vouloir à quelqu'un pour l'avoir simplement effrayé. On ne peut pas vraiment dire effrayé à vrai dire, plutôt surpris. Ca ne ferait pas de mal à notre petite Sayu de parler à quelqu'un après tout ! Rester seule n'était pas bon, il fallait se faire des amis sinon on ne pourait jamais vraiment être heureux. Et, la japonaise ne pouvait pas s'amuser, rire et sourire seule, il lui fallait des amis à qui parler. Celui-ci avait l'air simpa, génial non ?

La charmante japonaise affichait une expression adorable, proche du rayonnant qu'on aurait pu confondre avec un sourire amicale mais il se tranforma en sourire amicale. Passant une main dans ses cheveux, elle rangea une de ses mèche rebelle derrière son oreille droite. La douce Sayuri aquissa un signe de tête pour la rassurer mais ne lui répondit pas tout de suite, elle rangea d'abord ses affaires dans son sac. La japonaise se releva donc pouis s'avança vers le nouveau venue en lui disant de sa voix enjoueuse.

[ Sayu ]-Se n'est pas grave, vous ne m'avez pas dérenger, ne vous inquiétez pas ! Je vous laisse la place si vous voulez. En plus, si vous voulez voir le coucher de soleil qui ne tardera pas à apparaitre, vous serez confortablement installé. Sur ce, je vous laisse, je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps.

Sayuri eut un petit rire puis s'inclina légèrement en avant, un signe de respect qu'elle n'arrivait pas à arrêter de faire, une habitude qu'elle avait eu quand elle était encore dans son pays natale. Après cela, la jeune étudiante prit son sac pour s'éloigner du nouveau venue. Bien qu'il ait l'air très gentil, charmant et mignon, elle ne voulait pas le dérenger pour autant. Si il voulait lui parler, il viendrait de lui même. La jolie japonaise au visage radieux s'assise au bord de l'eau, près de la cascade. La Kyoshi s'assise sur les petits gravillons, posant son sac à coté d'elle et glissant ses petits pieds dans l'eau fraîche de la cascade. C'était une sensation agréable que de tremper ses pieds brûlant à cause de la chaleur accablante de la journée dans l'eau pure et fraîche de la cascade. Sayu s'allongea sur le sol, le visage rivé vers le ciel qui prenait des couleurs orangées tirant vers le rouge claire autant du soleil. C'était vraiment agréable, que faisait le jeune homme pendant ce temps ? La jeune étudiante, quant à elle, Sayuri fredonna une petite chanson qu'elle eut apprise lorsqu'elle était encore très petite, en japonais bien entendu. Sa voix claire et douce se fit entendre, elle accompagnait le bruit de l'eau qui coulait en se fracassant contre des petites pierres.

[ Sayu ]-Nemure yo, ii karei yo !
Niwa ya makiba ni
Tori mo hitsuji mo
Minna nemureba
Hoshi wa mado kara
Gin no hikari o...

Dors, bon petit flet
Tout le monde dort
Même les oiseaux et les moutons
Dans les jardins et dans les prés
Ce soir les étoiles
Diffuseront leur clareté dorée...

"Ce n'est pas grave, vous ne m'avez pas déranger, ne vous inquiétez pas ! Je vous laisse la place si vous voulez. En plus, si vous voulez voir le coucher de soleil qui ne tardera pas à apparaitre, vous serez confortablement installé. Sur ce, je vous laisse, je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps."

Elle lui avait rendu son sourire, appuyant sur la politesse et montrant sûrement la personne sociable qu'elle était en faisant un geste aussi simple, mais que peu de gens faisaient de nos jours, et c'est avec un nouveau sourire, qu'il la remercia de cela. Il avait peur de la déranger, mais apparemment, ce n'était pas le cas, puisqu'elle rangeait ses affaires, après avoir repoussé ses mèches. La gênait-il pour qu'elle parte d'un coup? Si c'était le cas, lui partirait. Après tout, c'était le dernier arrivé.

Elle se baissa, avec respect, sûrement en signe de salutation, ce qui surpris le jeune homme qui fit de même. Après tout, autant lui rendre le geste non? Surtout si c'était une salutation. S'abaisser pour dire bonjour...elle devait sûrement être japonaise, surtout si on se fiait à son teint beaucoup plus clair que toutes les filles de ce pays. Première étrangère qu'il rencontrait! Quelle chance.

"Tant mieux alors, Cela aurait été gênant que vous partiez à cause de cela!Ah, mais vous ne m'ennuyez pas, ce serait plutôt à moi de vous dire ça."

Elle était déjà entrain de descendre, afin de s'installer plus loin, près du point d'eau d'où naissait chacun de ces fracassements assourdissants...Il ne put s'empêcher de l'admirer quelques minutes, glisser ses pieds dans l'eau en soupirant d'aise. Il est vrai que la chaleur était étouffante, LeeJi devait bien l'avouer! Et c'est avec un sourire en coin qu'il descendit le long des rochers, faisant attention à ne pas déraper sur une roche humide ou recouverte de mousse, pour rejoindre la demoiselle.

Au moment ou il atteignit sa hauteur, elle se mit à chanter, en japonais, ce qui confirma les doutes du châtain qui s'assit près d'elle, l'écoutant d'une oreille attentive. Il ne comprenait pas les paroles mais il faisait preuve d'autant d'attention. Elle avait une si jolie voix...à la fois aigüe et enfantine, et douce. C'était à en faire frissonner plus d'un, et d'ailleurs, il sentit les peu de poils qu'il avait se dresser, baissant son regard vers l'eau clair et perturbée.

"Sublime. C'est du japonais?"

Il observait toujours le liquide transparent devant lui, l'air rêveur.

Cet air lui rappelait tellement de choses. Déjà sa tendre mère qu'elle avait perdue, et puis son pays. C'était à la fois douleur et un tel délice de chanter cette chanson. Quand elle était enfant, la jeune Sayuri allait pendant les vacances d'été à la mère avec ses parents et sa mère lui avait apprit cette chanson qu'elles chantaient en coeur. Puis il y avait le souvenir de son pays où elle avait vécus tant d'années, tant de choses c'étaient passées et c'est là qu'elle avait perdue sa chère mère qui l'avait tant chérie. Son coeur se serra quand elle se rappela ses douloureux souvenirs. Bien sûr, Sayu avait l'habitude, elle ne pleurait plus désormais. Depuis qu'elle était arrivée en Corée, la japonaise avait coupé tous les ponts avec son ancien pays, gardant juste au plus profond de son coeur, le souvenir d'une mère parfaite.

En faite, à quoi ressemblait sa mère ? J'en parle, j'en parle, mais vous ne savez même pas à quoi elle ressemble ! En faite, Sayuri est le portrait craché de Mme Kyoshi à quelques détails près. Celle-ci avait les cheveux noir comme du charbon et les yeux vert claires. C'était une femme assez rondelette et dont le sourire pouvait rendre heureux n'importe qui. Mmme Kyoshi était une femme intelligente, qui avait un dont pour compter des histoires et pour chanter. Sayhuri Kyoshi, la mère de Sayu, travaillait dans une école pour petits enfants vu qu'elle aimait beaucoup les enfants. Tous les jours, depuis la naissance de sa petite fille, Sayhuri priait le Dieu en le remerciant du cadeau qu'il lui avait offert, mais jamais elle n'avait prié pour elle. Hélas, elle aurait dû le faire. Bien sûr, Mmme Kyoshi ne savait pas se que le destin lui réservait. A sa mort, le coeur de Sayu se brisa en des millions de petites particules comme lorsque l'on brise un miroire, sauf que pour recoller les morceaux, se fut dure et long...

Sa douce voix glissaient adorablement entre ses fines lèvres, une voix qu'elle ne faisait écouter à personne d'autre qu'a elle même, pourquoi ? Eh bien, la Kyoshi ne voulait pas, tout simplement. Chanter cette chanson la rendit calme, attentive à la nature qui l'entourait. Sa chevelure bouclée flottait au rythme du vent, de petites gouttes d'eau venaient de temps en temps apparaitre sur la jupe de la japonaise. Ah ! Tant qu'elle ne tombait pas dans l'eau, la jupe ne deviendrait pas transparente ! Eh puis se n'est pas quelques gouttes d'eau qui réussiraient à obliger la petite Kyoshi à rentrer, non ! En plus, Sayuri adore l'eau ! C'est son élément préféré ! C'est l'un des plus pratique car l'eau peut se faufiller un chemin à travers la pierre et peut même détruire le fer, un élément important car il surpasse le feu qui est l'élément le plus puissant. Pourquoi est-ce que je vous raconte ça ? Oh ! C'est juste pour expliquer pourquoi notre jolie japonaise aime tant l'eau. Pendant qu'elle chantait, la jeune étudiante fut interrompue par le jeune homme qu'elle avait rencontré auparavant.

"Sublime. C'est du japonais?"

La charmante japonaise sursauta, s'arrêta de chanter, se redressa et se retourna. D'après se qu'elle voyait, elle put imaginé que le jeune homme été passé par le même chemin qu'elle pour la retrouver. Il était là, à sa hauteur, avait le regard perdu dans l'eau pure et mouvementé de la cascade. Sayuri afficha un air gêné, elle n'avait pas l'habitude qu'on l'entende chanter, ce n'était jamais arrivé en y repensant. La jeune femme rougit légèrement après se gentil compliment. En tout cas, le jeune inconnu avait vu juste ! C'était bel et bien du japonais. Sayu esquissa un petit sourire en lui répondant.

[Sayu]-...Merci beaucoup. Oui, c'est une chanson japonaise que ma mère m'avait apprise. Je suis contente qu'elle vous plaise mais je n'aurais pas pensé que vous l'entendrez...C'est gênant à vrai dire...Mais bon...

La japonaise ne quittait pas le jeune homme du regard, pas en le dévisageant mais en l'observant, juste pour ça quoi ! Puis Sayu arrêta de le regarder autre part que son visage. La Kyoshi sortit ses pieds de l'eau, enfin carrément ses jambes car l'eau s'arrêtait à ses genoux et elle ne touchait pas complètement le sol rocheux de la cascade. Sayuri afficha un sourire amicale puis demanda, d'une petite voix qui paraissait presque enfantine mais surtout timide.

[ Sayu ]-Excusez moi mais comment vous appelez-vous ? Moi je m'apelle Sayuri Kyoshi, mais vous pouvez m'appeler Sayu. Je suis comme vous avez pu le constater japonaise.

La jeune étudiante finit sa phrase sur un tont plus enjoué que timide en affichant son plus beau sourire, un sourire qui montait jusqu'aux oreilles, façon de parler bien sûr.

Aux premiers abords, la jeune femme avait eu l’air surprise de l’entendre parler. D’un côté, ce n’était pas étonnant, puisqu’il était arrivé de nul part, alors qu’elle était concentré sur sa chanson. Il aurait peut-être dû la laisser, mais la curiosité le gouvernant, il ne s’était pas dit qu’il lui ferait une telle peur. En effet, elle s’était redressé, et avait cessé de créer des sons, son regard se posant sur LeeJi, alors qu’elle esquissait un petit sourire. Ce qui le rassura.

"...Merci beaucoup. Oui, c'est une chanson japonaise que ma mère m'avait apprise. Je suis contente qu'elle vous plaise mais je n'aurais pas pensé que vous l'entendrez...C'est gênant à vrai dire...Mais bon..."

Donc, une fois pour toute, elle était bel et bien japonaise. L’idée d’avoir fait la connaissance d’une étrangère le rendait étrangement heureux. De plus qu’elle était jolie et qu’elle avait une voix tout à fait sublime. Mais ce qui le captivait encore plus, c’était le sourire qu’elle arborait. Enfin une fille simple.
Avec Jaejoong, tout n’avait été que complexité. Là, c’était différent. Il avait pris une série de décisions après quelques problèmes, réalisant pas mal de choses, et c’est, volontairement, qu’il avait décidé de passer à autre chose. Oh, bien sûr, ce serait dur, mais il avait une volonté dure comme fer d’y arriver. Parce que là ce n’était plus possible, mais alors du tout.

Il tourna son visage au teint mat vers elle, relâchant l'eau troublée du regard. Arrêtant ainsi de penser.

"Oh, il ne faut pas que vous soyez gênée. C'est vraiment très beau!"

Il lui rendit un sourire qui le rendait deux fois plus mignon, tout en balançant doucement ses jambes, ne touchant pas l'eau. A vrai dire, il ne cherchait pas à se mouiller, mais juste à profiter d'un tel lieu, et par la même occasion, de cette charmante inconnue. Non pas pour faire peur à qui que ce soit, mais elle était exactement le genre de filles, avec qui il aimerait sortir. Cela était un peu dur à comprendre, puisque durant toute sa vie, il n'était sorti qu'avec des filles qui avaient les qualités, ainsi que la plupart des défauts de son ami. Il n'avait pas cherché plus loin. Mais ce qu'il voulait, finalement, c'était une relation simple. Avec une fille douce et agréable, rien de plus. Bon, bref.

"Excusez moi mais comment vous appelez-vous ? Moi je m'appelle Sayuri Kyoshi, mais vous pouvez m'appeler Sayu. Je suis comme vous avez pu le constater japonaise."

Sa voix le sortit de ses rêveries. Et il du secouer légèrement la tête pour prendre conscience de ses paroles, et aussi du fait que c'est à lui qu'elle s'adressait. Pourtant, ils n'étaient que deux dans ce lieu aquatique. C'est juste qu'il avait tendance à beaucoup penser en ce moment, et qu'il avait sombré dans les méandres de son esprit, sans la quitter des yeux. Il avait du l'effrayer de nouveau! Cependant, il remarqua qu'elle avait l'air timide, ce qui justifia peut-être ce doute. Il lui répondit alors, d'une voix douce et posée.

"Je m'appelle Lee Jung Wang, mais vous pouvez m'appeler LeeJi, et aussi me tutoyer."

Il rigola, alors que sous le vent frais et léger, quelques fines mèches de ses cheveux clairs virevoltaient, glissant devant son regard brillant.

"Japonaise, je m'en doutais. Cela se voit à ton teint!"

Il sourit d'avantage, son coeur ne faisant qu'un bond devant celui qu'elle aussi faisait. Ah, mais ce sourire...

Que c'était étrange, ce jeune homme semblait extrèmement pensif. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Il n'avait pas l'air timide comme elle. Pourquoi était-elle timide d'ailleurs ? Oh, elle n'avait juste pas l'habitude que quelqu'un ne l'écoute chanter ou même ne lui parle comme ça, c'était peut être étrange mais la jeune Sayu n'avait pas du tout l'habitude. Les seules personnes qui lui parlaient été ses amis et de temps en temps les membres des Dancers mais sans plus. En faite, elle n'était pas populaire, juste une fille normale dans un groupe dirigé par un Leader au coeur aussi froid que de la glace. De plus, elle était comme toute les autres filles. Sayuri n'était pas si jolie, pas si gentille, pas si intelligente et se n'était pas la plus douée en danse donc il n'y avait pas de quoi s'en lever la nuit. Mais le jeune homme à côté d'elle ne la traitait pas comme les autres, elle devait peut être se présenter plus franchement. Que dire ? Dire un truc du style 'Oh, je suis japonaise, j'ai déménager en Corée depuis la mort de ma mère et j'étudie dans cette école où je ne suis franchement pas populaire' serait mal joué, non ? Le faire fuir n'avancerait à rien du tout...

Le vent faisait flotter ses cheveux bouclés, il raffraîchissait son visage. Il faisait bon. Un soleil de plomb et un doux vent qui caresser délicieusement la peau, Sayu aimait ça. De plus, ses jambes étaient humides depuis qu'elle les avaient glisser dans l'eau, elle les étendait au soleil, espérant prendre un peu de couleur. La japonaise se rappelait avoir mit de la crème le matin même pour ne pas avoir la peau sèche, elle avait donc de belles jambes si je puis le dire. Mais hélas, se n'est pas elle qui ferait craquer un garçon avec ses jambes minces comme tout. Il y avait de si jolies filles dans cette école qu'aucun garçon sain d'esprit ne la regarderait. 60% même plus ressemblaient à des poupées parfaites et le reste à des filles plus ou moins normal. Ah ! Si seulement le sport servait à quelque chose ! Sayuri ne grossissait pas trop mais le sport ne la musclé pas trop. Bien qu'elle adore le sport, c'était comme si elle n'en faisait pas d'une certaine manière. La jeune japonaise était fine, certe ! Mais elle n'arriverait jamais à ressembler aux filles 'parfaites' de cette école même en faisant du sport tous les jours pendant 3 heures d'affiller. Pauvre Sayu...Elle ne changera jamais !

Apparament, la jeune étudiante avait fait sortir le nouveau venue de sa rêverie. Pourquoi la regardait-il comme ça ? C'était gênant ! Bon, il faut dire que la Kyoshi est timide même si on ne fait que la regarder. Mais le jeune homme ne la quittait pas des yeux, avait-elle fait une bétise ? Avait-elle quelque chose sur le visage ? Hum...C'est à s'en poser des questions. Ah ! Il parla ! Une voix douce et tendre pour un homme, c'était charmant ! Lee Jung Wang ? Un très joli et long nom & prénom. Un coréen. C'est bizard que les coréens ai 2 prénom. Ba ! Peut être que les coréens disaient pareille pour les japonais qui eux, n'avait qu'un prénom pour la plus part du temps. Lui aussi avait un surnom, Leeji. Fun ! Ba elle venait de trouver un ami ! C'est génial ! Elle qui penser se reposer seule après une longue journée, Sayu à rencontrer par hazard une personne super gentille, peut être qu'il resterait encore pour regarder le coucher du soleil, qui sait ? Se serait cool !

[ Sayu ]-Enchantée Leeji !

Deux taches roses apparurent sur le visage de la Kyoshi lorsqu'elle le vit la regarder, enfin surtout son sourire. Sayu eut un petit rire puis détourna son regard du sien, pas par peur mais par manque d'expérience. Ba quoi ? Comment réagiriez-vous si un jeune homme mignon, gentil et poli vous regardez d'un manière aussi tendre ? Ba Sayuri rougirait sans pouvoir se contrôler. C'est comme ça ! Ne sachant pas trop quoi faire, la jolie japonaise rentra dans l'eau. L'eau lui arrivait juste au niveau de la jupe, heureusement qu'elle n'était pas plus longue. La Kyoshi avait de l'eau jusqu'à mis cuisse. Sayuri abordait un sourire rayonnant. Elle mit ses mains dans l'eau puis éclaboussa Leeji en riant. La Kyoshi fit un petit creux en assemblant ses mains, le remplit d'eau puis 'courut' vers Leeji. Quand elle fut devant lui, elle lui jeta l'eau récoltée dans la nuque. Rigolant, souriant, Sayu faillit glisser sur une roche et recula.

[ Sayu ]-Alors ? On abandonne ?

Tout en rigolant, la jolie japonaise s'éloigna du bord en faisant signe à Leeji de la rejoindre.

"Enchantée Leeji !"

Le châtain n’arrivait pas à la quitter des yeux, figé sous son sourire. Pourtant, il se força à tourner la tête, après avoir répondu un « Moi aussi ! », posant à présent son regard clair sur l’eau agitée. Quelle beau contraste. Lui était calme, à l’aise, alors que ce liquide transparent se fracassait contre les roches et coulait avec rapidité sur les nombreuses pierres qui cachaient sûrement des êtres amphibiens. Puis, quelle vision angélique. A ses côtés, un ange, et ce, dans un lieu de repos éternel. En plein cœur de la nature, le soleil caressant son visage, suivit par le vent qui se contentait de faire chavirer les gouttes d’eau fraîches qui se détachaient du reste du groupe sur sa peau bronzée…Il se sentait si bien, en particulier grâce à cet autre contraste entre le chaud et le frais.

Alors qu’il fermait les yeux, savourant ce moment de pur bonheur, il sentit un épais nuage d’eau lui arriver dessus, le faisant sursauter. Wow, il s’y était pas du tout attendu que son organe vital avait fait un de ces bonds !Mais lorsqu’il rouvrit les yeux, il aperçut la charmante jeune femme, pataugeant plus loin, un grand sourire symbolisant la joie totale sur les lèvres. Magnifique…Il ne put s’empêcher de sourire en la regardant longuement, ne faisant même pas attention aux attaques qu’il subissait. Ce n’est que lorsqu’elle lui lança un défi, qu’il se fit violence pour arrêter d’observer sa silhouette attrayante, répondant d’une voix enjouée.

"Maiiisssss Ne rêve pas !"

Puis il se leva, tout en rigolant, entrant dans l’eau qui lui arrivait jusqu’à dessus des genoux. Il grimaça, voyant son jean se tremper au fur et à mesure qu’il avançait vers elle pour se venger. Bon, le bon point, c’était qu’il était entrain de se faire une amie, et qu’en plus de ça, le soleil tapait bien trop pour ne pas apprécier la fraîcheur de l’eau. Puis qu’importe ! Son habit sècherait bien vite par la suite, autant profiter du moment présent auprès d’une si jolie créature.

Seulement, elle était habillée en blanc, et la mouiller…rendrait sa jupe blanche transparente. Il se mit alors à faire la moue, croisant les bras avec dédain. Cependant, à la fin de sa phrase, il se mit à rigoler. Lui, et le sérieux, ça faisait deux.

"Je réclame la justice. C’est de l’arnaque ! T’es en blanc !"

En ce moment même, il ne pensait à rien. Sauf à la chance qu’il avait d’être tombé sur elle, cette femme, cette japonaise, cette étrangère. Tellement de mots pour la qualifier. Elle avait l’air si heureuse, si pleine de vie, qu’il s’étonnait même d’assister à cela. Quelle femme, de nos jours, rirait autant en jouant simplement dans l’eau ? C’était étonnant quand même ! On aurait dit une petite fille qui avait trouvé un compagnon de jeu, et cette pensée fit rire le coréen, qui songeait que les jeunes créatures comme celle-ci étaient en voie de disparition sur cette terre. Maintenant, elle sont toutes chimiques. Elles sortent des boutiques, des salons, comme si c’était eux qui les enfantaient. Non, mais je vous jure. LeeJi se dit que la mère de son interlocutrice devait être magnifique, et naturelle aussi. En même temps, il est presque évident que quand votre mère se met de la peinture sur le visage pour se maquiller, vous héritez de ce trait. Oh, pas mal. Mais là ce n’était pas le cas.

"Je vais t'avoir ! Tu n'auras pas la justice que tu désires ! "

Et voilà, elle recommençait, souriante jusqu’à n’en plus pouvoir, à se jouer au jeu. Elle mettait tellement de passion dans ce qu’elle faisait, que Junnie ne pouvait qu’en rigoler et s’en sentir combler. Un vrai camarade de jeu, il continuait d’avancer dans l’eau, s’enfonçant un peu plus, et manquant parfois de glisser sur les roches lisses se trouvant dans les fonds marins, si je puis dire. Une bataille aquatique. Un ennemi. La jeune femme avait très bien compris le système, et elle se lança vers lui, le faisant tomber en arrière, chutant dans l’eau. Il la rattrapa tout de même, cette tigresse, alors qu’il disparaissait dans les abymes de cette rivière. Non, je rigole. L’eau, même si il était allongé, ne le recouvrait pas entièrement.
Quelques minutes plus tard, ils ressortirent de l’eau, entièrement trempés. LeeJi secoua la tête, défaisant sa coiffure qui le rendait plus que ridicule, éclaboussant la demoiselle un peu plus loin. En effet, en l’entendant, il se mit à rigoler, faisant une moue approbatrice.

"...Herm...Tu devrais te recoiffer Leeji..."

Puis il prit le bas de son tee-shirt, et le serra entre ses mains pour l'essorer. Cela ne servant à rien, il l'enleva carrément, se retrouvant à exhiber son torse fin et musclé, de couleur mat, à la jeune fille. Il lui fit un clin d'oeil, histoire de s'en excuser d'avance, alors que celle-ci perdait son sourire. Et c'est avec inquiétude qu'il la vit partir se coiffer plus loin, les rayons du soleil donnant de multiples reflets à ses cheveux. Avait-il fait une gaffe? Une connerie? Un faux pas? Il n'en avait pas l'impression, et pourtant, elle avait changé d'attitude d'un instant à l'autre, pourquoi? Après avoir posé son haut sur une pierre, chauffé par les derniers rayons du soleil qui n'allait pas tarder à se coucher, il se dirigea vers la jeune femme, un sourire navré possédant ses lèvres.

"J'ai fait quelque chose qu'il fallait pas pour que tu perdes ton sublime sourire?"

Il s'était penché vers elle, à quelques centimètres du visage de la japonaise, plantant son regard dans le sien. Il fallait absolument, mais alors absolument, qu'il sache pourquoi sa joie s'était éteinte en l'espace de quelques minutes.

"J'ai fait quelque chose qu'il fallait pas pour que tu perdes ton sublime sourire?"

La jeune japonaise leva les yeux vers cet homme. Ils étaient si près et pourtant si loin. Pourquoi un gay avait-il une attitude pareille ? C'était étrange. Sayu sentait son coeur faire des bons puis redevenir comme avant lorsqu'elle venait de remarquer à quel point il était proche. Sayuri voulut dire quelque chose mais béguailla quelque chose d'incompréensible. Ses lèvres se clorent au moment où elles venaient de s'entrouvrir. Son regard marrons était plongé dans celui du jeune Lee Jung Wang. Pourquoi ne disait-elle rien ? Oh, c'est stupide, se disait-elle. Ils s'étaient bien amusés, c'était le moment de partir peut être ? Non. La japonaise voulait voir ce magnifique coucher de soleil qui se préparé. Elle n'était pas venue pour faire trempète après tout. Hum...C'était vraiment un moment unique. Pas parce qu'ils s'étaient amusés, mais simplement parce que pour une fois, depuis pas mal de temps, elle avait rit comme une folle. Pas rire comme rigoler d'une blague, mais elle c'était on peut dire 'éclaté'. C'était comme si en quelque minute, elle avait vécus un moment qui restera à jamais gravé dans son esprit. Un nouvel ami qui tenait une grande place dans son coeur. Un ami qui a réussit à la faire rire, le même rire qu'elle avait avant la disparition de sa mère. Qui lui a fait revivre une chose qu'elle croyait partie à jamais.

Son sourire. Une chose éternelle ? Non. Plutôt ephémère. Ils n'avait plus son T-shirt, il avait un physique impréssionnant. La japonaise se sentait faible et peut être potelée. Sayuri esquissa un faible sourire pour le rassurer tout en brossant ses longs cheveux. Eh oui, on ne dirait pas, mais mouillé, les cheveux de Sayu étaient assez longs. Elle ne laissa pas son regard sur le torse musclé du coréen comme l'auraient fait de nombreuses filles, se n'était pas son style. Elle ne pouvait s'empêcher d'être timide, c'était dans sa nature. Mais maintenant qu'elle s'était rappelé qu'il était gay, Sayu avait moin peur. On ne devient pas gay, on l'est. Ah ! C'était une amie à elle qui lui avait une fois dit, lorsqu'elle était encore au Japon. Un de ses amis proches était vraiment se que l'on peut qualifier de 'canon'. Un corps PARFAIT ! Un visage angélique. Des lèvres que l'on a envie d'embrasser. Bref, il était parfait. Hélas, il avait un penchant pour les garçons. Quand elle avait sut ça, Sayu eut d'une certaine manière un choque. Comment se fait-il que les beaux mecs soient toujours gay ? Se disait-elle, désespérée. Celui-là n'était pas une exeption. Ah ! C'est pas grave.

La douce jeune femme posa sa brosse à cheveux à côté d'elle, regardant le sol, n'osant pas croiser son regard et essayant d'avoir l'air normal. Elle l'était ! Si on ne comptait pas son goût pour l'aventure ou son humour, sa joie de vivre et son caractère très...spéciale. En faite, personne n'a jamais vraiment vu notre petite Sayu. Petite que Leeji la connaitra une jour, cette Sayuri. On peut qualifier la rose comme la fleur de l'amour, la plus belle des fleurs. Sa couleur rouge passion. Ses pétales ressemblant à des coeurs. Un parfaim rêveur. Mais la rose est dangereuse. Une de ses épines peut blesser. Les pétales de la rose sont la plus part du temps de couleur rouge le sang. Est-ce que quand Dieu a créé la rose, il a sacrifié l'âme d'une personne pour la créer ? Ou a-t-il fait couler du sang sur la première ? Qui peut le savoir ? Sûrement personne.

Jouant avec ses cheveux qui redevenait tout doucement ondulés, la Kyoshi avait l'air presque normal. La seule chose qu'une personne qui a un minimum de perspicacité peut remarquer c'est qu'elle ne sourait pas vraiment. Heureusement qu'elle était assise, la japonaise se doutait qu'elle devait avoir la jupe transparente. Bon, il ne regarderait pas de toute façon. Oh et puis ! Ce n'est pas si grave bon Dieu ! La douce Sayuri leva les yeux vers Leeji. Des yeux rêveurs ? Non. Des yeux sauvages ? Non. Des yeux tendres ? Peut être. Mais surtout un regard emplie d'amitié, de bonne humeur et de douceur. Celle-ci lui dit d'une voix claire, aussi claire qu'avec laquelle elle avait chanté sa chanson.

[ Sayu ]-Ne t'en fais pas.

Sayuri se releva. Elle prit son sac. Au moment où elle se redressa, elle laissa glisser ses lèvres sur la joue de Leeji. Ce baiser furtif ne dura qu'un instant. La jeune étudiante marchait déjà pour remonter, là en haut, elle verrait le coucher de soleil. Quand elle fut sur le point de monter, Sayu se tourna vers Leeji et lui demanda en esquissant un grand sourire.

[ Sayu ]-...Viens ! De là haut, on pourra voir un magnifique coucher de soleil !

La japonaise lui rendit le clin d'oeil qu'il lui avait envoyé auparavant. Avec une agilité surprenante, elle monta pour arriver toute en haut. C'était magnifique. On pouvait voir au loin le soleil aux couleurs orangées descendre tout doucement. Sayuri s'assise, ne quittant pas ce paysage magnifique des yeux, pas un instant.

Et voilà, quelque chose avait littéralement plombé l'ambiance. Et c'est avec un air interrogatif que le châtain continuait de la regarder, dans l'espoir qu'elle lui explique ce qui n'allait pas, mais bizarrement, elle n'osait même pas le regarder. Pourquoi cette distance tout à coup? Il ne croyait pas avoir fait quelque chose de mal. Est-ce parce qu'elle était naturellement lunatique, ou pour quelque chose de plus grave?Le coréen soupira en l'entendant répondre qu'il n'y avait rien, restant toujours près d'elle. Le prenait-elle pour un ignorant?Son sourire n'était plus aussi éclatant que les autres, et il paraissait même théâtral pour avoir l'air sincère.

Malheureusement, il ne pouvait pas se douter qu'elle était légèrement triste du fait qu'il soit attiré par les hommes, et qu'elle le croyait totalement dévoué à son sexe. Ce qui n'était pas le cas. Le jeune homme n'est pas quelqu'un de complexe, mais alors vraiment pas, et la seule personne pour qui il se prend encore la tête aujourd'hui, est un leader. Rien de plus, rien de moins. Cela ne veut pas dire qu'il n'aime pas les femmes. Ou est-ce que celles-ci vont chercher ce genre d'idées? Junnie aussi rêvait d'avoir des enfants, et une femme douce et aimante, comme tout homme. Bon, la plupart du temps, il se contredisait, il est vrai, mais cela ne veut pas dire qu'il oubliait cela pour autant. Disons, que c'était une possibilité.

Alors qu'elle jouait avec ses cheveux, lui songeait à la cause de ce changement si soudain. Mais il s'avoua finalement vaincu, virant son regard vers l'endroit aquatique où ils avaient étés quelques minutes auparavant. Les souvenirs des éclaboussures, des rires de la jeune femme...du bruit de l'eau fracassant contre les roches lumineuses sous les rayons du soleil orangé qui annonçait sa descente...Oui, lui non plus n'oublierait jamais ce moment passé avec cette adorable créature. C'était évident.

"...Viens ! De là haut, on pourra voir un magnifique coucher de soleil !"

La jeune fille venait de se relever, prenant ses affaires. Si elle ne l'avait pas informé qu'ils allaient voir le coucher de soleil, il aurait pu croire qu'elle comptait le laisser seul et partir. Heureusement, ce n'était pas le cas. Dieu merci. Elle déposa un baiser sur sa joue, et il décrocha un sourire. Voilà qui était mieux que de tirer la tronche!Il avait pu sentir son parfum délicat, et il mit d'ailleurs quelques secondes à réaliser qu'elle était déjà entrain d'escalader pour arriver en haut de l'élément naturel. Il s'élança alors, la suivant entre les quelques arbres, s'appuyant parfois sur des grosses roches pour avancer plus vite et éviter de tomber. Il restait derrière elle, pas dans le but de pouvoir mater grâce à la transparence de sa jupe, mais simplement pour éviter que si elle tomber, elle dévale toute la pente.

Ils arrivèrent en haut, et c'est un paysage des plus magnifiques qui s'offrit à eux. Presque aussi sublime que le sourire qu'arborait de nouveau la jeune femme. Mais pour LeeJi, rien ne pourrait le surpasser, Le sourire seul, pouvait faire toute la beauté d'une personne. Et si on se plaçait sur ce point de vue là, alors Sayhuri était sûrement la plus belle femme du monde. Bref, le coréen s'assit, observant les épais rayons orangés tourner dans l'espace, poursuivis par des éclats dorés alors que le soleil, à moitié dissimulé derrière la vallée, brillait de tout son éclat.

La jeune femme regarda Lee Jung Wang la suivre. Il n'avait pas l'air de regarder son arrière train, au contraire. N'avait-il pas confiance en elle ou quoi ? Croyait-il qu'elle ne sache pas monter ? Ah ! C'est la sous-estimer grandement ! Sayuri était agile et rapide, un peu comme une areignée. Avant de danser, la japonaise fait toujours des étirement se qui la rend assez souple. Eh oui ! Ce n'est pas la peine de faire de la danse si on est aussi souple qu'un bout de bois. D'ailleurs, on ne dirait pas mais si on cherchait vraiment, on ne verrais pas un très grand talent pour la danse chez Sayu. Elle n'était pas nule, loin de là ! Elle était assez douée mais ce n'était pas la chose qu'elle maîtrisait le plus. Le chant, une chose qu'elle ne voulait pas faire connaître des autres, était une chose plus facile à ses yeux. Chanter la vie. Chanter la joie. C'était comme une danse après tout. Une danse où il fallait allier les mots à la voix. Quelque chose de facilement quand on le maitrise.

Souriante. Gentille. Attachante. What else ? Pas grand chose. La jeune japonaise se sentait faible comparé à son nouvel ami. Lui qui était grand. Lui qui était mignon. Lui qui était peut être populaire. Elle, qu'avait-elle ? La Kyoshi n'avait presque pas de famille. Des amis ? Oh, elle en avait mais ils se comptaient sur les doigts d'une main en ajoutant quelques doigts de l'autre. Ses amis, elle les chérissait comme l'on chérit n'importe qui car c'est une chose très importante pour elle. Pourquoi ? Eh bien, Sayuri a eut de nombreux coups dure et n'a jamais put aller vers qui que se soit pour en parler. On lui dirait d'être forte, rien que ça ! Mais pourtant, c'est un certain réconfort lorsqu'on sait que l'on peut compter sur quelqu'un, même si c'est pour une petite histoire. L'amitier est plus fort que l'amour, ou n'était-ce pas la même chose ? Si. L'amitier est une forme d'amour. L'amour est une amitier plus forte que l'on offre à une personne très proche. Hélas, lorsque l'amour s'en va, c'est chez l'amitier que l'on se réfuge. Pourtant, il paraît que l'amour est plus fort que tout. Etait-ce bien ? Se sentait-on fort à en renverser une montagne ? A s'en faire pousser des ailes comme les autres le disent ? Une chose bien mystérieuse...

Pourquoi aller voir un coucher de soleil alors qu'ils auraient put rentrer chacun de leur côté, hein ? Eh bien, c'est juste qu'elle n'avait pas envie de le regarder seule. Elle c'était fait un nouvel ami après tout, n'est-ce pas ? Et n'était-ce pas une bonne idée de le regarder avec lui ? Ba, il vaut mieux être bien accompagné dans des moments pareilles, non ? Enfin qu'est-ce que je raconte là ?! Sayuri s'en fichait éperdument de ce coucher de soleil. Elle voulait juste revivre ce moment qu'elle n'avait pas vécus avec un ami depuis bien longtemps. Elle devait avoir 14 ou 15 ans tout au plus, c'était il y a longtemps, ça lui manquait tout simplement. Soit ! Peut être était-il gay, et alors ? Il avait bien le droit ! Pas besoin de perdre un ami en se conduisant comme une égoïste ! Elle voulait de lui comme ami, rien de plus. Pourquoi essayer de voir plus loin alors que quelque chose nous cache la vue ? C'est comme essayer de voir à travers les murs. C'est impossible ! Du moins pour une personne normale.

Sayez, le soleil commençait déjà à disparaître sous le regard émmerveillé des deux jeunes gens. Sayuri n'en avait pas vu d'aussi beau en venant en Corée. D'ailleurs, elle n'avait jamais pensé qu'il y en ai des aussi beaux autre part qu'au Japon, son cher pays d'enfance. Ah ! Sa mère aussi aimait bien les regarder. Chaques soir, en été, quand la famille Kyoshi partait en vacances à la mer, ils se réunissaient tous à la plage, tous les trois, en famille. A cette époque là, c'était la belle vie. Le visage de la douce japonaise s'éclaircisait vite, on pouvait voir un sourire, pas rayonnant, mais comme du soulagement avec une pointe de reconnaissance. Sayuri était tellement contente, qu'elle voulait remercier ce jeune ami qui l'accompagnait, qui perdait son temps en restant avec elle. Un jour ! Elle lui revaudrait ça ! Comment ? Oh, la Kyoshi était sûr qu'il lui pardonnerait si elle lui offrait un restaurant. Bonne idée !

[ Sayu ]-Dis...

La jeune japonaise se tourna vers celui qui se surnommé Leeji, son sourire doux aux lèvres. Elle avait l'air détendue, peut être heureuse aussi. C'est une jeune demoiselle épanouïe, comme l'aurait dit bon nombre de personnes normales. Peut être était-ce vrai après tout !

[ Sayu ]-...Je vous juste te dire, merci. Je n'ai jamais vu de coucher de soleil aussi beau depuis que je suis venue en Corée...La dernière fois, c'était avec mes parents...Oh...Et en plus, je suis contente de partager ce moment avec un ami. Merci beaucoup.

Sayuri inclina sa tête en avant tout en lui souriant puis regarda les derniers rayons de soleil au loin, c'était magnifique. La jeune Kyoshi s'allongea sur le dos pour regarder le ciel dès que le soleil eut disparut derrière les montagnes. Elle était un peu moins trempée, elle espérait juste ne pas prendre froid. Oh ! Elle est résistante notre petite Sayu !