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 Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei')

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Fubuki Aki
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Fubuki Aki


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MessageSujet: Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei')   Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei') Icon_minitimeDim 4 Mai - 18:36

''On peut voir un un protocole élémentaire comme un cas particulier de protocole pondérée dans lequel tous les poids sont...''

Stop, cela suffisait, Aki venait de se relever en plein cours sans même sans rendre compte, attirant ainsi le regard du professeur et celui des élèves. Un sourire amusé passa sur ses lèvres, avant qu'elle ne le transforme en mimique désolé... Peindre des sentiments qu'elle ne ressentait pas était devenue un art dans lequel elle excellait...

''Veuillez m'excusez... Mais je dois m'absenter.''

Sans plus de cérémonie, ni même se soucier de quoi que se soit, la belle rangea rapidement ses affaires et après un dernier signe d'excuse à son cher professeur, elle quitta la salle.
Mais que lui arrivait il donc pour qu'elle quitte ainsi un cours ? Que pouvait il bien lui traverser l'esprit pour qu'elle ne puisse plus supporter le baratin d'un professeur ? Aki secoua la tête, décidément, plus rien ne semblait pouvoir stopper le flot de pensés ininterrompu qui semblait s'amuser à la torturer seconde après seconde. Elle passa une main dans ses cheveux détachés, faisait involontairement teinter les perles qui s'y trouvaient.
Elle se dirigea alors vers la sortit de l'université, elle avait de quitter cette établissement pour un temps, de son habituelle démarche féline et discrète, la belle franchit les imposantes grilles de la faculté. Où allait elle ? Elle même l'ignorait, elle marchait pour marcher sans but, ni même destination précise. Tout ce qui semblait compter était de s'éloigner au plus vite d'ici, quitter ces étudiants, ces cours, ces profs, et peut être même, y laisser ses interrogations, ses doutes et ses peurs.
Oui, elle devait cesser de penser, de se torturer l'esprit...

Seule la douleurs qu'elle commençait à ressentir à l'épaule, tiraillement de son sac à dos, semblait lui rappeler les heures qui passaient. Mais qu'importe après tout, elle avait tout le temps devant elle, et dans le cas contraire, elle le prendrait de force.
Puis finalement elle s'arrêta, pas qu'elle ne voulait plus marcher, mais plutôt qu'elle ne pouvait plus, juste devant elle le vide, et par delà la falaise escarpée, une plage de sable fin et la mer. Sans même le vouloir, elle avait finit par la trouvée sa destination. Elle eut un sourire sincère, tandis que le vent semblait s'amuser avec ses cheveux. Elle enleva sa veste, et posa son sac à même le sol. Et bien c'était partit, la descente allait s'avérer dur, le chemin qu'elle allait prendre était assez escarpée... Elle aurait put prendre la petite route qui permettait un accès aisé à la plage, mais où était l'amusement ? Et puis une montée d'adrénaline pourrait peut être la sortir de la torpeur dans laquelle elle semblait prostré, un mal pour un bien.
Elle jeta un dernier regard au sac et à sa veste... Elle les récupéreraient plus tard, si personne ne le prenait entre temps. Et maintenant... c'était partit.

La descente se releva plus facile qu'elle ne l'avait penser au premier abord, malgré quelques égratignures sur les mains et son jean déchiré au niveau du genou, elle s'en sortait indemne, et puis le jeu en valait la chandelle.
Elle retira ses chaussures et ses chaussettes, remonta un peu son Jean sur ses chevilles fines et finit par marcher au bord de l'eau salée, un sourire étrange sur les lèvres, pour la première fois depuis plusieurs jours, toutes ses pensées semblaient décidées à la laisser tranquille, pour un temps seulement, c'était déjà pas mal, elle avait trouvé un petit havre de paix, du temps rien que pour elle. Après une heure de marche le long de cette plage qui paraissait infinie, elle alla s'asseoir sur le sable, tourna sa tête vers l'immense étendu d'eau, admirant un coucher de soleil qu'elle n'avait pas eut l'occasion de voir depuis bien longtemps.
Sans vraiment s'en rendre compte, elle brisa le silence de ce lieu de sa voix cristalline tandis que des paroles inventées sur le coup lui échappaient.


Teint de porcelaine, cheveux d'ébène.
Lèvres ensanglanté, envié pour ta beauté,
Même la mort t'as épargnée,
Seule la vengeance t'as consumée.


Un léger soupir lui échappa des lèvres... Elle en oubliait la raison de ce poids qu'elle ressentait sur le coeurs... Qu'importe la souffrance, tant qu'on en oublie la cause.
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Akimoto Reita
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MessageSujet: Re: Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei')   Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei') Icon_minitimeLun 12 Mai - 18:52

[Pas très très inspiré, désolé si ça fait pas beaucoup avancer le sujet.
Et surtout, prends ton temps; sur ce je m'en retourne bosser x)]


-Bonjour. Vous avez –un- nouveau message. Nouveau message, reçu -aujourd’hui- à - seize heure quarante-deux : Reita, c’est mam…

Un « la » léger et faux retentit lorsqu’il posa son doigt sur le clavier de son mobile.

-Message supprimé. Pour retourner au menu…

Reita mordilla machinalement la chair de son pouce droit, alors qu’il refermait le clapet de son mobile noir. Il glissa ce dernier dans sa poche, alors que son voisin, cadre d’un certain âge, le fusillait du regard, lui désignant d’un doigt l’icône représentant un portable rayé d’une croix rouge. Le Japonais haussa les épaules, au grand dam du Coréen qui poussa un soupir excédé. De toutes manières, il n’allait pas le réutiliser, à moins qu’on ne le rappelle.

*Ah, les plaisirs du bus…*

Et quelle idée d’en prendre un, déjà, alors qu’il avait cours, aujourd’hui. Il ne se souvenait même plus de quoi, la seule chose qui restait pour le moment ancrée dans sa mémoire étant sa sortie pas très discrète de l’Université–un surveillant lui avait couru après, pour une quelconque raison.

*D’ailleurs il était bien trop lent. Même avec ma basse sur le dos, je l’ai semé.*

Enfin, peu important. De toutes manières, il était sorti, voilà, il avait séché quelques cours, tant pis. Il demanderait de l’aide à Yoochun, au pire, pour son absentéisme et son insolence. Ce n’était pas très grave –ça servait d’être le confident d’un leader, vraiment. Un sourire naquit sur ses lèvres, sous le regard nauséeux et méprisant de l’homme du siège à côté.

Il se retint de lui faire un geste obscène de la main, et détourna les yeux vers la fenêtre. Il avait pris n’ importe quel bus, le premier qui venait, et était curieux de savoir où il menait. D’ailleurs, il avait évité délibérément de regarder la direction qu’il prenait et n’avait même pas jeté un œil sur les stations indiquées sur le panneau non loin de lui. Quant à l’argent…


*Vive la fraude.*

Quelques stations passèrent, et le bus commença à se vider. Son voisin descendit avec un grommellement, etlui le salua de la main en souriant – connard. En arrivant au terminus, il n’y avait que lui une vieille femme et…

*La mer. Eh bien, où suis-je donc tombé? *

Reita retint un rire en contemplant d’un air incrédule la « grande bleue » s’étirer derrière la vitre qui tremblotait. Il avait pris le bus qui allait à la plage… Il allait encore mettre des heures pour rentrer, vu qu’il avait probablement pris le dernier bus. Et donc, par conséquent, encore et toujours sécher demain. Mais cette couleur qui se mêlait au rôsatre du ciel, ça en valait le coup. Le Japonais regretta de n’avoir l’âme d’un photographe, tant il aurait voulu figer cet instant.

*Bien qu'être musicien soit déjà bien en soi.*

La vieillarde devant lui n’avait rien remarqué, soit protrée dans une sorte d’indifférence, soit en train de dormir. Il se pencha par-dessus le siège devant lui pour confirmer un de ses dires –en effet, elle semblait plongée dans le sommeil. Le bus s’apprêtant à s’arrêter, il lui tapota l’épaule avant d’endosser sa basse.

*Les vieux n’aiment pas les visualeux* se souvint-il vaguement, alors qu’elle semblait s’éveiller.

Il ne lui jeta pas un regard de plus et s’installa devant les portes qui s’ouvraient. Il descendit et fit quelques pas, alors qu’au loin le soleil semblait sur le point de se coucher. Un petit chemin terreux se présentait non loin de lui, assez bosselé mais plus pratiquable que la falaise. Il s’y engagea d’un pas sûr, basse sur le dos, alors qu’au loin le soleil rougeoyait, bien qu’encore un peu loin de l’horizon.
Reita se souvint d’un article scientifique, à propos de ce que l’on ne percevait que lorsque le soleil se cachait presqu’entièrement derrière l’horizon, ne laissant filtrer qu’un filet linéaire –la ligne verte. Cela comportait de toutes sortes d’obstacles aléatoires, comme simplement le temps, la pureté de l’air, ou la hauteur et la distance à laquelle il se trouvait.


*Autant rester jusque-là, simplement par curiosité. *

En arrivant sur la plage, il eut la surprise de croiser une silhouette famillière. Jeune, fine, légère… Une demoiselle de la gente féminine marchait à une centaine de mètres de lui. Lui tournant le dos, ses pas s’échappaient sur le sable humide, ne laissant derrière elle qu’une vague ombre furtive et des remous dans les vagues, qui elles-mêmes emportaient les courbes des chevilles qu’elles effleuraient.
Il l’observa s’éloigner sans un mot, sans un geste, de peur de briser cette image si éphémère. Quelques instants plus tard, elle s’asseyait, observant l’astre solaire qui commençait enfin à atteindre sa ligne d’arrivée. De loin, le Japonais la vit entrouvrir les lèvres. Sa basse sur le dos, il finit par céder, et s’approcha, laissant retentir un bruit sourd sous ses semelles qui s’enfonçaient dans le sable. Une voix claire et vaporeuse lui parvint alors qu’enfin il reconnaissait la gracieuse inconnue, à une dizaine de pas de son ombre.

Fubuki Akikaze. Jeune rédactrice en chef du journal de l’Université. Réputée être une sacrée fouineuse, et pour sa beauté juvénile, délicate. Il ne l’avait vue que de loin mais avait entendu parler d’elle.

Pas de sa voix.

Se laissant guider par le chant, il s’approcha à nouveau, alors que la mer, déployant sa blanche dentelle non loin d’eux, proférait un rassurant murmure. Murmure auquel, à la fin de la sérénade, se mêla un soupir las. Il haussa légèrement les sourcils avant d’avancer, à nouveau, de quelques pas.
De peur de l’effrayer, il l’interpella d’un murmure grave, se fondant presque dans celui des vagues.


-Que fait ici une si jolie sirène ?

Il posa sa basse sur le sable avec précaution. Une mouette, au loin, poussa un cri.

-Essaierait-elle de charmer les hommes qui passent de son chant, afin de les dévorer ?

Il sourit. A elle, à l’horizon, à l’oiseau piaffeur et jaloux qui survolait les reflets lumineux et écarlates sur l’eau.

-Ou bien cherche-t-elle à s’éloigner du commun de son espèce… mademoiselle Fubuki ?
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Fubuki Aki
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MessageSujet: Re: Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei')   Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei') Icon_minitimeMar 13 Mai - 1:01

Aki regardait sans se lasser l'étendu d'eau. Les vagues roulaient et venaient s'échouer à ses pieds. Le vent caressait doucement son visage, transportant une douce odeur de sel marin, le soleil déclinait et donnait à la mer une teinte tout simplement splendide...
Elle était tellement bien là; le monde de la fac, le jeu aux quels tout le monde se livrait, les histoires de réputation, de guerre de clan,... Lui semblaient terriblement loin, elle n'était plus Akikaze Fubuki la rédactrice en chef, mais simplement Aki... Une mortelle parmi tant d'autre.


-Que fait ici une si jolie sirène ?

Mais ce moment magique, fut bientôt brisée. Et tout vola en éclat... Ce moment de quiétude rien que pour elle, le silence de la plage brisée par le roulement des vagues et le cri des oiseaux marin... Pourtant, le calme ne disparu pas pour autant, la voix du nouvel arrivant, basse, s'accordait parfaitement à ce paysage.

Les sirènes étaient à l'origine des créatures grecs, un corps d'oiseau mais un buste de femme, c'étaient des créatures hideuses aux coeurs aussi noir que les ténèbres...

Fit elle en lançant un regard amusé à son étrange interlocuteur. Elle le détailla quelques instants, cherchant si par le pur des hasards elle ne le connaissait pas, cheveux blond, teint, regard sombre, allure atypique et remarquable... Et oui, elle savait à qui elle avait à faire... Elle avait étudier le dossier de chaque personne appartenant à un clan... Comment elle avait obtenue ses dossiers ? Simple, piratage informatique...
C'était un Playboy... Akimoto Reita...


Je ne pense pas qu'on puisse les qualifier de jolie...

Un fin sourire éclaira ses lèvres rosées.

-Essaierait-elle de charmer les hommes qui passent de son chant, afin de les dévorer ? Ou bien cherche-t-elle à s’éloigner du commun de son espèce… mademoiselle Fubuki ?

Mademoiselle Fubuki... Sa réputation commençait à la précédée, ça beaucoup se serait gonflés d'orgueil, ou aurait apprécié... Pour Aki cela signifiait simplement que ses activités de fouineuse allait être un poil plus compliquées... qu'elle était les raisons pour laquelle elle avait accepter ce poste de rédactrice déjà ? Ah oui... Le contrôle sur l'université. Pouvoir manipuler à sa guise l'opinion des simples étudiants... Tendance mégalomane ? Non, disons qu'elle avait une idée derrière la tête. Et puis ce poste lui permettait un accès à des informations qu'elle n'aurait même pas put imaginer avoir, rajouter à cela que les professeurs étaient beaucoup plus clément quand à ses absences répétées. Dans tous les cas, elle n'aimait vraiment pas la célébrité, elle savait tous les mauvais cotés qu'elle apportait.

Charmer les homme puis les dévorer... La belle laissa échapper un rire cristallin, elle trouvait pourtant que cela était un magnifique résumer de l'amour... L'étape de la séduction mutuelle, puis le cannibalisme de l'amour, avant qu'il ne subsiste que les restes d'un amour éphémère et vain... Ouh là on se calme Aki, la déprime n'as jamais été un sentiment qui lui allait. Alors on sourit et on arrête... Et pour la haut cas où tu l'avais oublier Aki, je te signale que tu es amoureuse.
Quand à la deuxième proposition, elle était plus probable, finalement c'était peut être ça, ce qu'elle avait chercher en quittant brutalement la fac... L'éloignement, la solitude... Des choses simples mais qui pourtant lui manquais... Malheureusement Aki n'est pas si simple, et elle savait pertinemment que ce n'était pas l'isolement misanthropique qu'elle avait chercher... Non, c'était une échappatoire à toutes les tragédies de l'université, une issue de secours à ses pensées, à ses interrogations, à ses problèmes. Elle avait crut les laisser dans le bâtiment scolaire mais finalement... Elle n'avait pas réussit à les semer.


Aucune de ses deux options... Elle c'est simplement égarée sur le chemin des questionnements.

Elle laissa échapper un léger soupir à peine audible. Tandis qu'un léger vent frais la fit frissonner... logique étant donnée qu'elle avait laissée sa veste sur le haut de la falaise, la motivation lui manquait pour remonter la chercher et puis ses mains avaient déjà assez amochés comme ça, elle pouvait sentir le picotement de l'eau salé sur ses plaies encore ouverte. Mais de cela aussi elle s'en moquais, le court moment où ses pensées l'avaient laissées en paix venait de s'envoler et à nouveau, une multitude de question revinrent s'échouer dans ses songeries.

Et qu'est ce qui à eut le privilège d'attirer Akimoto Reita sur une simple plage ?

Dit elle en levant les yeux vers lui... Il avait le regard sombre, mais pas aussi noir que ceux de la belle. Oui, elle avait retenue son nom et prénom, mais c'est simplement parce qu'elle avait trouvée son dossier scolaire intéressant... Un élève banal... pourrait ont dire sans intérêt qui devient brutalement un lycéen brutale... L'explication était généralement simple, généralement la mort d'un proche, un décès soudain... C'était ce qui c'était passée pour elle... A la mort de son père, elle avait finit par tournée mal, très mal, elle ne vivait alors plus que pour la vengeance, et une fois celle ci accomplie, elle avait fait que sombrer un peu plus.

Revenons plutôt sur le cas de son interlocuteur... Le problème était que son dossier ne mentionnait pas un tel événement... Ses deux parents semblaient encore en vie. Tout cela était bien mystérieux et avait attirer l'attention de la belle. Elle n'avait pour le moment pas chercher plus loin, par manque de temps, mais aussi parce que pour le moment, elle avait bien d'autre chose à penser... Mais il se pourrait fort qu'un jour où l'autre il est Akikize Fubuki sur les bras. Ce qui en général signifiait de voir tous ses secrets percées... Mais pas aux yeux de tous... La belle gardait, la majorité de ses informations pour elle.
C'était plus qu'un simple passe temps pour elle, c'était une passion...

Elle ne semblait pas se lasser de le regarder dans les yeux, avec la même intensité, que si il détenait toutes les réponses de ce monde.
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Akimoto Reita
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Akimoto Reita


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MessageSujet: Re: Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei')   Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei') Icon_minitimeLun 9 Juin - 18:34

Aucune expression de surprise. Lui même n’en était pas bien étonné, il n’en attendait pas moins de la non méconnue Akikaze Fubuki. Plus amusée qu’autre chose, elle arborait un sourire charmant, le dévisageant de manière ostentatoire. Il la laissa faire, son regard lui scindant le corps sans la moindre gêne.
Le soleil continuait à descendre comme si de rien était. Ne prêtant nullement attention à ces deux étudiants sur la plage, les laissant figés dans leur temps.


-Les sirènes étaient à l'origine des créatures grecques, un corps d'oiseau mais un buste de femme, c'étaient des créatures hideuses aux coeurs aussi noirs que les ténèbres... Je ne pense pas qu'on puisse les qualifier de jolies...

Et cultivée avec cela. Reita ne se sentit pas plus surpris que cela. Après tout, il s’agissait de la personnification même de la curiosité, pourquoi s’étonner du fait qu’elle soit un tant soit peu plus savante que la plupart d’entre eux ?
La remarque sur leurs âmes lui arracha néanmoins un sourire. Pourquoi des créatures dévorant les hommes étaient-elles considérées comme aussi cruelles ? Après tout, il ne s’agissait que de se nourrir, et non de cruauté… Mais peut-être Reita les défendait-il tout simplement parce qu’elles n’étaient rien d’autre que les compagnes de son enfance, avec tous leurs congénaires dangereux pour l’homme.
Quant à leur beauté…


-Elles sont laides pour le commun des hommes, puisqu’elles leur sont dangereuses et les dévorent. Pour ma part, je les ai toujours trouvé fascinantes –et à mes yeux la fascination est synonyme de beauté, cela va sans dire. Même celles d’Homère, je confirme.

Il réajusta machinalement son cache-nez, alors qu’elle réprimait un frissonnement. Le vent s’était légèrement levé, et il n’était pas un mystère que l’astre solaire ne s’en retournait guère seul de l’autre côté de l’horizon ; avec lui s’éloignaient chaleur et lumière. S’agissant d’Akikaze Fubuki, il hésita un instant à agir comme il l’aurait fait avec tout autre qu’elle – il abandonna. Il ne s’agissait pas de n’importe quelle jeune femme. Ôtant simplement sa veste, il la posa sur ses épaules graciles – qui n’en étaient néamoins solides, de cela il ne doutait pas.
Sa réponse à son interrogation sur sa présence ne se fit guère surprenante. Simplement mystérieuse, peut-être. Mais il n’en attendait pas moins d’elle.


-Aucune de ses deux options... Elle c'est simplement égarée sur le chemin des questionnements.

Reita s’abstint de tout commentaire. N’avait pas spécialement envie de savoir, et surtout, n’avait pas envie d’acquérir une quelconque dette, surtout lorsqu’il s’agissait d’elle. Les problèmes et les secrets étant tout à chacun…

*Autant ne pas prendre de risques.*

Ses lèvres s’étirèrent en un bref sourire alors qu’elle le dévisageait – il lui rendit son regard. Elle avait une expression étrange figée sur son délicat visage – expression qui lui allait à ravir. Ses yeux, à la fois clarté et franchise, avaient néanmoins quelque chose de dérangeant –il n’en détourna pas pour autant les siens.
Il arcqua cependant un sourcil lorsqu’elle lui adressa à nouveau la parole.


-Et qu'est-ce qui a eu le privilège d'attirer Akimoto Reita sur une simple plage ?

Eh bien, c’était simplement du donnant-donnant, n’est-ce pas ? Elle lui renvoyait simplement la question, comme elle aurait machinalement renvoyé une balle de tennis d’un coup de raquette.
Comme l’aurait si bien dit Yoochun…


*Cashback.*

Evidemment.

Mais ça ne lui plaisait pas pour autant. Il n’aimait guère répondre à des questions, surtout lorsqu’il s’agissait de lui. Mais cela ne l’empêchait pas d’être sociable– du moins, il l’espérait.
Pensif, il détourna son regard du sien, le portant vers l’horizon – une semi-pénombre commençait à s’installer. Les mains dans les poches, il effleura de l’index le paquet de clopes qui s’y trouvait.


*C’est une bonne question. Qu’est-ce que je peux bien faire ici ?*

Il se laissa couler, un instant, dans le son des vagues qui s’échouaient sur la plage – il ferma les yeux. L’odeur marine n’était pas désagréable. La dernière fois qu’il était allé à la plage, il était encore collégien – jeunessse lointaine, puérile et innocente. Il sourit.

-Eh bien, c’est une excellente question. Sans doute ai-je voulu m’aérer un peu.

Sans doute… Il ne savait plus. Pourquoi avait-il pris ce bus ?

Il n’y avait bien aucune raison à cela, il le savait bien. Probablement un petit plaisir oisif après les cours – plutôt pendant, certes. D’ailleurs, il allait falloir les rattraper, ses heures de séchages. Autant le dire, il n’était spécialement bon élève.
Sauf peut-être en sciences, où il se démarquait particulièrement par ses connaissances en anatomies en tout genre, et ses dissections qu’il exécutait avec grand art. Il aimait ça depuis sa toute jeune enfance – démantibuler, désarticulier, trancher.

D’ailleurs, n’avait-il pas été un plaisir de lui ôter la vie ?

N’avait-il pas éprouvé un certain plaisir à sentir sur sa peau le liquide pourpre, vital, chaud – son sang ?

N’avait-il pas apprécié voir ces éclats écarlates sur le bitume ?

Ne lui avait-il pas ôté son dernier souffle avec enivrement ?


*Je m’égare, visiblement. Prends garde, Reita, il y a auprès de toi la plus observatrice de toute l’université.*

Ses lèvres s’étirèrent en un sourire. Machinalement, il sortit de sa poche un paquet de cigarette encore dans son emballage de cellophane. Il l’ouvrit sans mot dire, et en sortit un cylindre, avant de tendre à la jeune femme le paquet ouvert, sans la regarder.

-Encore une question, si je puis me permettre… Cigarette ?

Alors qu’il enfournait la sienne dans sa bouche, il ajouta tout de même quelques propos lui déclarant clairement sa position quant au fait de fumer. Bien entendu, sa propre santé n’avait aucun intérêt à ses yeux ; mais la beauté féminine avait une part d’existence à sa fragilité. La briser n’était qu’un jeu d’enfant pour la nicotine.

-Simple politesse, bien entendu. J’espère ne pas avoir affaire à une fumeuse… Ce serait tellement dommage.

Il sortit un briquet de sa poche, alors qu’une légère brise venait caresser ses épaules nues – il avait eu la bonne idée d’enfiler un sans-manche sous sa veste. La flamme s’éteignit et il soupira, réitérant son geste avec patience. La second essai fut le bon.
Il ne leur restait plus que quelques minutes de lumière, à présent. Le soleil était à l’apogée de sa descente, leur délivrant ses derniers rayons, ayant déjà disparu derrière l’horizon.


-Le dernier bus est déjà passé tout à l’heure, je l’ai pris, fit-il remarquer au terme d’un long silence. La nuit va bientôt tomber.

Ce n’était ni une question, ni une demande. Juste une remarque, vraiment. Reita n’avait nullement l’intention de rentrer dans l’immédiat. D’ailleurs, il s’assit non loin de la jeune femme, tirant quelques bouffées de sa clope.
Lorsque l’obscurité s’installa pleinement, il leva les yeux vers le ciel – des dizaines de constellations parsemaient le déjà.


*Si je ne me méfiais pas autant d’elle, j’aurais presque pu trouver l’ambiance romantique. Surtout qu’on est seuls sur la plage…*

Il envisagea un panel d’action avant de laisser tomber. Sa tranquillité passait avant le reste.
Pourtant il céda.


-Je me serais bien proposé de vous servir une chaleur plus humaine que celle d’une simple veste, mais j’ai bien peur que vous n’ayiez un petit ami.

Dans la pénombre, ses lèvres s’étirèrent.

-D’ailleurs je n’en doute pas. Vous êtes fascinante.

Attirante.

Désirable.

Reita songea un peu tard qu’il s’était mis dans de beaux draps
.
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Fubuki Aki
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MessageSujet: Re: Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei')   Lorsque pensés rime avec torturé... (PV Rei') Icon_minitimeMar 10 Juin - 1:29

-Elles sont laides pour le commun des hommes, puisqu’elles leur sont dangereuses et les dévorent. Pour ma part, je les ai toujours trouvé fascinantes –et à mes yeux la fascination est synonyme de beauté, cela va sans dire. Même celles d’Homère, je confirme.

Voilà qui devenait intéressant, la discutions commençait à peine qu'elle prenait déjà plaisir à converser, elle le savait, Akimoto Reita était quelqu'un de fascinant, elle avait entendu beaucoup de choses à son sujet... Oui, cela allait être bien amusant.
Obtenir ne serait ce que quelques données sur lui ne serait pas aisé. Tant mieux, elle avait besoin de se changer les idées.


L'homme à toujours tendance à associer ce qui est laid à la méchanceté... Et à juger cruel le faîte qu'on s'en prenne à l'être humain... Que veux-tu ? Si un humain chasse et dépèce tout une famille d'alligator c'est normal, mais si un autre alligator à le malheur d'arracher une jambe à un pécheur pour se nourrir, c'est monstrueux.

Léger rire tandis qu'elle se rendait compte de ses propos.
Elle n'aurait pas put espérer une meilleur rencontre pour se changer les idées. Et puis c'était l'occasion pour enfin savoir si il était si intéressant que ça.
Et puis glané quelques informations au hasard de la discutions...
Un courant d'air, le vent frais, Aki frissonna sous la brise légère... Elle aurait mieux fait de prendre sa veste avec elle... Mais en même temps, elle n'avait pas prévu de rester si longtemps, à l'origine, c'était juste pour quelques temps, pas pour une journée complète, enfin qu'importe, n'y penser n'y changerais rien alors...
Tiens, ses amies devaient commencer à s'inquiéter, elle n'avait prévenue personne, et son portable, elle avait prit grand soin de l'éteindre pour éviter d'être déranger, elle avait réellement eut besoin de solitude, d'un instant hors du temps... Nouveau vent glacial, et à sa grande surprise une veste vient couper court à son frissonnement. Aki posa son regard sur le jeune homme... Quoique pas si étonnant que ça, c'était un Playboy après tout... Eh minutes... Commence pas comme ça Aki, oublie cette histoire de groupe et de caractère et autre... Vois le juste comme un homme, juste comme un inconnu... Tu en apprendras beaucoup plus qu'en le cataloguant...

Méfie toi petit Reita... Tu as Akikaze Fubuki sur le dos... Gardes bien à l'abri tes secrets et ne lui laisse aucune prise.


Eh bien c'est un excellente question. Sans doute ai je voulu m'aérer un peu.

Aki sourit, on pouvait pas faire plus vague comme réponse, ce qui attisait d'autant plus la curiosité de la belle. Alors elle l'observa, de haut en bas, sans aucune trace de gène, ni même en se cachant, ses gestes son regard, elle profitait des derniers rayons de soleil pour le détailler...
Il semblait bien pensif... et... satisfait... Non plutôt heureux... Quoiqu'il pense, cela semblait être agréable... Il se ressaisit... Aki, aki, ta réputation te précède...


Encore une question, si je puis me permettre... Cigarette ?

Cela avait eut au moins le mérite de la sortir de ses pensées, elle regarda quelques instants le paquêt...

Simple politesse bien entendu. J'espère ne pas avoir à faire à une fumeuse... Ce serait tellement dommage.

Fit il après avoir glisser la cigarette entre ses lèvres.

Et bien, je peux exhausser tes espérances... Je laisse au temps seul, le loisir de me tuer à petit feu.

Grand sourire amusée, fumer, très peu pour elle. Elle tenait beaucoup trop à sa santé et à son endurance qui lui permettait de s'entraîner des heures durant au Katana.
Il dut s'y prendre à deux fois avant de pouvoir allumer sa cigarette, et en cette instant, elle remercia cette veste si gentiment offerte... Tiens... Remercié... elle ne l'avait même pas fait.


Merci... Pour la veste.

Simple, mais concis. Elle lui lança un sourire chaleureux, le tout avec un léger hochement de tête. La politesse n'avait jamais tué personne, surtout lorsqu'elle était dîtes avec sincérité, ce qui était le cas en l'occurrence.

Le dernier bus est passé tout à l'heure, je l'es pris... La nuit va bientôt tomber.

Un rire...

Quel sens de l'observation, j'admire... Quand aux faîtes que le dernier bus soit partit.
... elle haussa les épaules... Je ne comptait pas rentrer de toute les manières

Oui, aucune envie de retourner à cette université, de replonger dans cette cohue, dans ce grand théâtre, pour le moment, elle voulait juste profiter de ce moment là.

Je me serais bien proposé de vous servir une chaleur plus humaine que celle d'une simple veste, mais j'ai peur que vous ayiez un petit ami... D'ailleurs je n'en doute pas. Vous êtes fascinante.

Aki laissa échappé un doux rire.

Fascinante, hein ? Prend garde petit Reita, ta comparaison avec les sirènes n'étaient pas si mal trouvée...

Elle eut un sourire mystérieux, quasiment invisible dans cette obscurité. Elle se leva, abandonnant par la même occasion la veste généreusement offerte. Son pantalon toujours relever sur ses fines chevilles, elle avança dans l'eau salée, frissonnant avec plaisir sous le contact glacial.

...Sauf que je me nourris de secret, plutôt que de chair, ce qui est d'autant plus douleureux...

Nouveau rire léger, qui disparut emporter par la brise marine.

... Et il se peut que je trouve les tiens particulièrement appétissant.

Elle s'arrêta alors que l'eau lui arrivait un peu plus haut que les chevilles, elle leva la tête vers le ciel, faisant doucement teinter les perles dans ses cheveux. Réfléchissant à l'autre partit de la phrase de son interlocuteur... Pouvait elle qualifier Yunho de petit ami ? Certes, elle l'aimait et selon ses dire, il l'aimait aussi, mais ils ne se voyaient que rarement, et furtivement, il avait aussi JaeJoong et Shin Goon... Non, le Leader des dancers n'était pas son petit ami, pas plus qu'elle n'était la sienne. Ce n'était même pas une relation à proprement parler. Et pourtant jusqu'à maintenant elle s'en contentait même si c'était douloureux, même si cela lui faisait mal à chaque instant.

Et bien, tu devrais pourtant douter Reita...

Fit elle en se tournant vers lui.

Car je n'es aucun petit ami... A croire que la fascination ne suffit pas.

Sa voix était teinter d'ironie et d'amusement.
Son attention se reporta sur le ciel noir, et plus particulièrement sur la lune ronde. Aki avait toujours aimée la nuit, rien n'équivalait pour elle à une ballade nocturne ou simplement la contemplation des étoiles, elle pouvait passer des heures dehors, sans se rendre compte du temps qui défile. Elle ferma quelques secondes les yeux, laissant échapper un sourire inaudible, et reportant son regard vers la silhouette qui se découpait dans la pénombre.


Niveau fascination, je pourrais te retourner le compliment... Si tu savais tous les mystères que ton dossier scolaire met en relief.

La belle n'avait jamais eut de problème à avouer qu'elle avait lut les dossiers de chaque étudiant de la fac, c'était ainsi.
Il est vrai que Reita avait quelque chose de... d'attirant, sans doute son caractère atypique, ou son comportement hors norme, dans tous les cas il avait un truc qui faisait que l'attention de la belle se retrouvait sur lui.
La conversation qu'elle prenait plaisir à entretenir, les échanges d'idées et d'opinion, les sens cachés et autre, la belle en oublierais la raison de sa venue ici... Elle quitta la mer, pour venir s'asseoir aux cotés de son interlocuteur le recouvrant au passage de la veste qu'il lui avait passer.


Il serait dommage que le playboy de ses dames prennent froid par ma faute.

Légère lueur d'amusement dans son regard.

Elle s'allongea alors sur le sable, les yeux rivés vers le ciel et un sourire aux lèvres. Elle frissonna sous un nouveau coup de vent, cette veste elle aurait mieux fait de la garder mais elle préférait prendre froid plutôt que Reita tombe malade, c'était comme ça et pas autrement.
Elle ferma les yeux, gardant son sourire, malgré le froid mordant.


Je m'en voudrais réellement.

Leger temps de pause.

Et si tu me vouvoies encore une fois, je risque de me sentir vexée.
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